dimanche 24 octobre 2010

Les pieds dans l'Olvig 10 - "Moi, moche et méchant" de Pierre Coffin et Chris Renaud

Allez ! Zouh ! Petite séance entre potos, ce week-end !
L'un a envie de se vider la tronche, l'autre est ouvert à tout... Direction film d'animation ?! Bon, ben, dakodak ! Rendez-vous devant la toile pour mater Moi, moche et méchant


A première vue, ça à l'air rigolo et coloré... peut-être un poil enfantin... En fin de séance, le bazar s'est avéré rigolo, coloré et enfantin... Un objet filmique qui rempli son contrat en somme... Mais bon ! Ne brûlons pas les étapes. De quoi qu'ça parle, ce machin-là, mes bons amis ?


Gru, un quadra, vilain professionnel, se sent un peu dans la "louz" quand un de ses confrères, plus d'jeuns, réussi à dérober un des pyramide d'Egypte (on se demande bien pour quoi faire... et bien rien qu'pour s'la péter veugra niveau déco...) Du coup, il reprend sa carrière en main et décide de voler la lune (là aussi, on se demande bien à quoi ça va lui servir mais après tout, répétons nous que nous sommes dans une sorte de conte de fée moderne). Pour parvenir à ses fins, il va devoir dérober au préalable un fusil rétrécisseur avec l'aide de trois fillettes qu'il va adopter à des fins purement intéressées. S'en suivent des aventures ludiques,amusantes et un brin gentiment moralisatrice.


Pas vraiment de grosse surprise pour ce film français (et oui, M'sieurs Dames, pour une fois, qu'un film en image de synthèse est dirigé par des frenchies, flattons nous un peu. Après tout, on ne le fais jamais trop, surtout par chez nous !). De grandes qualités pour l'image : un graphisme plutôt stylé, familier, bigarré. Même les bombes et les monstres sont jolis à regarder, c'est dire ! Niveau scénar, la vilainie du personnage n'est pas vraiment trash, ça tient des petites méchancetés quotidiennes plus amusantes que franchement poilantes. Les fillettes apporte un certain charme à l'univers et permets aux auteurs de rappeler que la famille est un des plus grands trésors gnagnagna... C'est mignon, guère plus. On a quand même quelque gags vraiment drôles et même quelques références ciné, façon Pixar (une référence au Parrain dans un dessin animé comme celui-ci, c'est pas courant, faut bien l'avouer, et pourtant !) Des trucs qui permettent au spectateur de passer un vrai bon moment de détente. Un bon rythme aussi, on ne s'ennui pas, on en a pour notre argent. Reste après les accessoires, trois en particulier, sympa mais franchement pas essentiels.
D'abord, les fameux Minions, des bonshommes jaunes qui parlent avec une voix à l'hélium. Plaisant mais rappelant trop les martiens de Toy Story, voire les Lapins Crétins, pour qu'on les trouve vraiment réjouissants. Ensuite la 3D. Ici comme ailleurs, elle est assez inutile et n'apporte rien à l'histoire ni à l'univers. Elle est juste faite pour rentabiliser l'installation du Cinéma, point barre. Et puis le plus gigantesque des accessoires, c'est Gad Elmaleh... C'est bien, ça ramène des spectateurs sur son nom. Mais sincèrement, ça n'enrichie le film en rien. Un vrai doubleur dont c'est le métier en aurait fait autant si ce n'est mieux. J'aime bien cet acteur, mais son empreinte sur ce film est aussi fragile que celle de son doigt sur un verre, vite effacée, pour peu qu'on frotte après avoir craché un peu dessus.


Au final, c'est un film charmant, que ce Moi, moche et méchant. On y rit, on s'y détend... mais n'y chercher rien de plus, vous n'y trouveriez rien. Si vous avez des enfants, cela risque d'être un véritable plaisir. Si vous avez plus de quarante ans et que vous sortez en amoureux ou entre gens de bonne foi, je me pose la question. Etant pas encore trentenaire, j'ai apprécié. C'est pas le film du siècle mais c'est un joli divertissement.


P.S.: Merci encore, mon Flo, pour la séance. Ca m'a fait vraiment plaisir c'te ptiote pause ciné avec toi !

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