lundi 31 janvier 2011

L'Olvig se la joue encore slameur !

Le Slam prend de plus en plus de place dans ma vie. Ca devient un besoin. Un besoin de s'exprimer, un besoin de présenter directement mon travail perso, face à un public. Un de ces quatre, va falloir que je vous présente ces gens merveilleux qui composent le collectif Slam Tribu. J'ai beaucoup d'admiration pour eux et je ne les remercierai jamais assez pour ces cadeau qu'ils nous dispensent tout le long de l'année : leurs univers et un lieu d'expression...

Avant de vous parler de ces personnes d'exception, voilà que je me la pète encore et que je vous propose d'écouter mon dernier slam fait sur scène, durant ce mois de janvier.
Texte humoristique et hyper perso. Une déclaration d'amour à mon ventre débordant... oui ! Je suis un être totalement égocentrique, c'est affreux !

Enjoy !

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vendredi 28 janvier 2011

Un coup d'épée dans la Vesle ! : le bureau des plaintes est ouvert

Les gens que je croise dans les rues que j'emprunte (sans omettre de les rendre) ont une fâcheuse tendance à m'agacer. Je parle des gens de passage, ceux à qui on adresse à peine un signe de tête pour donner le bonjour. Le genre de personnes qui nous claque en pleine gueule que la ville où ils vivent les emmerde prodigieusement. Qu'il n'y a rien à faire dans ce qui leur semble être une cité dortoir. Qu'on s'emmerde comme des rats morts dans c'te trou. Et qui nous balance avec une nonchalance un poil emprunte de snobisme quotidien « Vous êtes déjà allé à New York ? (Remplacez le nom de la ville par celui de n'importe quelle mégalopole un peu connue, qui a son cinéaste attitré en général, ça marche aussi...) Moi, j'en reviens... Enfin, ça fait deux mois maintenant... New York me manque. Si vous y allez un jour, vous verrez, vous serez triste de revenir... Ici, on se fait chier, y a rien à faire... »
Ce genre de phrase a le don de me faire dresser les poils, de me faire sentir que mes dents poussent, me déclenche une irritation pareille à celle des piqûres de moustique dans le creux du dos. Et du même coup, m'inspire une certaine aversion pour les gens qui l'articule clairement et de vive voix dans MES lieux publics.

Attention ! Je ne dis pas que New York doit être pleine de charme. Je n'en doute pas même. Mais Nom de Dieu de bordel de merde à cul, espèce de connasse, vous y étiez pour des vacances. Pas pour y vivre pendant une décennie. Que vous soyez emballée, pétasse de mes deux, par la grosse Pomme ou par un quelconque autre amoncellement de bâtiments situé à tel ou tel point du globe, j'en suis fort aise. Mais vous n'avez fait, chère petite mégère dressable à coup de fouet, qu'expérimenter la magie de « l'herbe est toujours plus verte, bla bla... » que perso j'appelle « la vie doit être quand même plus facile pour ceux qui sont circoncis... ». La ville où tu vis, crétine atrophiéee du bulbe, renferme forcément tout un tas de bidules tout aussi charmanteux et enthousiasmiques que (la ville de tous les qualificatifs) mais comme tu les fréquentes depuis belle lurette et que ta caboche couverte de suie s'est calibrée pour ne plus rien remarquer. Pire, elle s'est prise au jeu de la comparaison stupide parce que forcément porteuse d'un ravage cataclysmique. Et horreur des horreurs, elle s'est même bloqué, enraillée sur la position « le rêve devrait être ma vie alors pourquoi que non ! »

Oui ! L'Olvig est bougon, ce soir. Bougon et râleur. Mais comme je râle sur les râleur, ça s'annule, non ? C'est l'argument des faibles que j'implore : moins par moins égal plus. C'est un argument aussi mauvais et bas que celui du nazisme mais je dois bien le reconnaître, ce soir (comme la plupart du temps, d'ailleurs) je suis un être faible, veule et complètement ballot ! Oui, je le revendique, je suis un gros con ! Mais un gros con qui se refuse à dire des imbécillité comme « Je m'ennuie à (Ville d'habitation) ! Y a rien à y faire ! » Je suis un gros con mais pas une petite putaine de prétentieuse blasée de la life. Le genre de personne qui me donne de l'urticaire, pour faire dans la brièveté.

D'ordinaire, je suis pas le genre de bonhomme, le style de blogueur à vomir son embarras dans un post acerbe mais là, juste aujourd'hui, j'en avais envie. J'avais besoin de laisser coulé un peu de ma bile par le biais d'une lucarne un peu voyante. Moi, ma ville, Reims, je l'aime ! C'est que comme pour n'importe quelle amante, il y a des fois où je ne peux pas la blairer, où j'ai envie de la traiter de tous les noms mais même après une bonne grosse dispute je suis prêt à la défendre bec et ongle face aux pédants imbuvables... Je me refuse à faire les nabots de la République en sortant un truc du genre : « Reims, tu l'aimes ou tu la quittes ! » Hors de question ! Déjà parce que 1m90 c'est trop élevé pour faire de moi un nain, mais surtout parce que l'idée ne me vient même pas à l'esprit. Et puis aussi parce que le haussement d'épaule frénétique m'épuise un peu... Moi ce que je veux dire c'est « Reims, fait un effort pour en voir les attraits avant de critiquer comme une vulgaire poularde élevée en batterie ! L'herbe rémoise n'est pas moins verte que de l'autre côté de l'Atlantique, elle est juste d'un autre vert, moins plastoque certainement ! Tes souvenirs de voyage lointain garde les pour tes moments de rêveries mais ne t'en serres pas comme d'un sujet de conversation niaiseux. Y a suffisamment de raison pour se plaindre dans nos vies mornes pour que tu rejettes la faute sur ma Reims à moi. Reims, tu ne la sens pas... Et ben tu fermes ton usine à connerie et tu la subis un peu... Même les gens subissant l'enfermement carcéral se font à leur situation, tu t'y feras, gougnafière !

En me relisant, je me rends compte que mon déblatérage est trop bien tourné pour être vrai mais j'ai une impression de fausseté dans toutes les conversations qui tombent dans un coin de mes oreilles lasses. Sûrement parce que je lis trop et regarde trop de série télé, ces dernières semaines. Du coup, j'ai cette impression un peu dégueulasse que les auteurs de mon film perso ont mal fait leur boulot pour les parties dialoguées des derniers épisodes... Conclusion : Faut que j'arrête les fictions quelques jours et que j'arrête de subir les détrempés de la vie qui osent trimballer leur guêtres dans mes lieux de repos...

Voilà ! Finalement, ça m'aura permis d'écrire une petite bêtise sans intérêt...
Promis, la prochaine fois je parlerai de quelque chose de plus intéressant... Enfin j'espère !

jeudi 20 janvier 2011

Les Pieds dans l'Olvig 14 – Découvertes de ce début d'année !

Des temps comme ceux que l'on vit, autant vous que ma trogne, ces dernières semaines m'obligent à chercher des machins-trucs réjouissants, histoire de se décoincer la cervelle, de se dépoussiérer les mirettes et de se dérouiller les zygomatiques.

D'abord, découvertes bédéesques au nombre de deux. La première, c'est un des derniers opus de Arthur de Pins, Zombillénium, sorti dans le courant du deuxième semestre 2010. Arthur de Pins, on connait davantage son trait que son nom. Auteur de plusieurs pub affiche, de couverture de ce que j'appelle « les livres à pétasse » ainsi que de la série décomplexée, Péchés mignons. L'histoire qu'il nous raconte c'est celle d'Aurélien, un mec d'une petite trentaine un peu paumé, qui se retrouve transformé en une créature démoniaquee et obtient du même coup un job ad vitam au parc d'attraction Zombillénium où ne sont embauchés que des monstres. On suit aussi le parcours mystérieux de Gretchen (c'est un peu elle qui donne son titre au tome, donc j'ai plutôt intérêt à en parler !), jeune sorcière un peu asociale mais néanmoins sympathique. L'histoire est sombre et drôle, magique et « réaliste du quotidien ». Le graphisme est succulent et truculent. Un joli moment de lecture en perspective. Vivement le tome 2 !
La seconde découverte est Orgueil et Préjugés et Zombies, de Cliff Richards et Seth Grahame-Smith. Vous me direz qu'on ne change pas vraiment de crèmerie et je vous répondrais que c'est vrai, qu'on s'y enterre avec délectation et qu'on y foutra même joyeusement les deux pieds ! A la base, c'est un roman pastiche mêlant à l'univers de Jane Austen celui de Max Brooks, l'auteur du Guide de survie en territoire zombie... Ajoutez-y l'esthétique d'un comics américain retraçant l'époque victorienne, conservez la fraîcheur et le piquant tout austenien de l'écriture et vous obtenez ce bouquin jubilatoire. C'est super beau à zieuter et amusant à souhait.

On change ensuite de magasin et on se rend sans hésitation à son cinéma de quartier, dés le 9 février, pour aller voir le nouveau film de Darren Aronofsky, Mister Requiem for a Dream. Sa nouvelle œuvre, c'est Black Swan. Un danseur et metteur en scène français de haute réputation (Vincent Cassel) monte une nouvelle version du Lac des cygnes de Tchaïkovski et recherche sa nouvelle Reine des cygnes. Les meilleures danseuses de sa compagnie sont mises en compétition mais c'est Nina, jeune femme talentueuse dévouée à son art (Nathalie Portman) qui obtient le rôle... mais un tel rôle n'est jamais réellement acquis. Va s'en suivre un parcours paranoïaque pour Nina et un film éblouissant entre un quasi-docu sur le monde fascinant de la danse classique et un petit bijou de fantastique super attrayant pour le spectateur. Les comédiens y sont excellents de justesse, l'histoire formidablement écrite... C'est prenant, dark, parfois sexy... Très très bon film !

Et puis en sortie de salle, si les magasins sont encore ouverts, faites un détour chez le disquaire, vous y trouverez certainement l'album Birds & Drums du groupe rémois encensé autant par les critique que par le public, j'ai nommé The Bewitched Hands (On The Top Of Our Heads). Efficace, entraînant, énergique, classieux, juste bon, cet album est l'un des cinq CD qui tournent en boucle sur mon auto-radio, de bon matin, pour m'atteler à mon dur labeur alimentaire. Ça donne du peps et le sourire. Ils ont tout compris, un point, c'est tout !
Et puis si vous prenez le temps de fouillez encore un peu, vous y trouverez certainement The Crying Light de Anthony and the Johnsons. Alors, je sais, c'est pas un disque hyper récent mais voilà, à force de croiser ce groupe dans ma vie, il a bien fallu que je cède. Je l'avais entendu en regardant I'm not there, le film sur Bob Dylan. Ils avaient repris de façon mystique et déchirante le rock n'rollesque Knocking on the heaven's door. Comme cette reprise, cet album me donne des frissons. Déjà parce que la voix du chanteur est de celles que j'apprécie par-dessus tout, forte et fragile à la fois un rien éraillée et cristalline. Elle me fait penser à celle de Nina Simone dont je suis un adorateur. Et puis la musique est splendide, tout bêtement. Ce CD là, je l'écoute surtout quand je suis en bad trip, pas vraiment le même genre que l'autre, c'est sûr, mais bon...

Bon, ben voilà... Ça va déjà vous faire une bonne petite journée. Y a moyen de retrouver le sourire, je ne vous dis que ça !

vendredi 14 janvier 2011

Olvig's addictions - Let's talk about TV !

Bon sang ! Voilà bien longtemps que je n'avais pas mis mon grain de sel sur mon blog... Un longue période de plus d'un mois où j'ai fait le silence radio et que je ne vous ai adressé ne serait-ce qu'une bribe d'histoire, un p'tit bout de critique, un chouillat de racontar sur mes assuétudes diverses et variées... Je m'en excuse profondément...

Donc, commençons par le commencement, comme nous sommes déjà bien avancé dans le mois de janvier, je vous souhaite une excellente année 2011, tous les meilleurs vœux possibles et imaginables, bla bla bla...

Dans le but de tenter de combler vos attentes (si attentes il y a... ça, ma foi, je ne peux faire que l'espérer !) aujourd'hui, je voulais vous parler de séries télévisuelles. Surprenant, jusqu'à maintenant, nos lucarnes hertziennes n'avaient même pas été abordées ni susurrées. Je n'avais pas encore eu l'idée de vous enquiquiner avec la bonne vieille téloche... Peut-être parce que je ne la regarde pas tant que ça, peut-être aussi parce que je la regarde souvent que d'un œil et demi et sûrement aussi parce que depuis quelques années j'ai un relan de 80's consistant à répéter frénétiquement « TELEVISION : BOÎTE A CONS ! ». A dire vrai, en règle générale, quand je la laisse allumée c'est pour avoir du bruit, un peu comme ces vieilles personnes qui veulent sentir une présence et parlent de temps à autres à Sophie Davant et PPDA, parce que, mine de rien, ils font un peu partie de la famille, les saligauds ! Mais quand je me décide à mater ZE TIVI c'est pour des trucs qui me plaisent vraiment. En l'occurrence, je suis un dingue de séries.

En conséquence, parlons peu mais parlons bien, laissez moi, les gens, vous taper la discute sur cinq séries dont je suis réellement fou.




D'abord, les deux très très connues du lot.
La première : Kaamelott, écrite, réalisé et mis en musique par Monsieur Alexandre Astier. Tout le monde à au moins entendu parlé de la chose en question. En gros en 6 saisons, on suit une master class humoristique (mais pas que !) sur le mythe Arthurien, Merlin, la Table ronde, le Saint Graal, tout le tremblement. On colle aux culs du roi Arthur, la reine Guenièvre, Les Seigneurs Lancelot, Perceval, Gauvain et la clique entière sous un angle familio-historique ultra débridé. Les personnages parlent comme s'ils avaient créer le style Michel Audiard avant l'heure, s'avèrent ou de gros mythomanes ou des faignasses patentées et nous font vivre leurs (més)aventures à travers le Royaume de Bretagne et au-delà...
Beaucoup de gens ont décroché à la troisième saison, sous prétexte que la séries prenait un tournant plus sérieux, moins drôle, plus sombre. Parce qu'un divertissement, ça ne doit pas prendre la tête à 20h, alors qu'on vient de s'enfiler nos heures de boulot, qu'on a eu du mal à torcher les gosses et qu'on est déjà soûlé que le chien commence à réclamer sa promenade alors bon, les jérémiades, ça va bien deux minutes, bordel ! Que nenni, en ce qui me concerne. Parce tout l'intérêt de la série réside là, au fait que ce ne soit pas qu'un divertissement con-con mais un véritable projet artistique que Monsieur Astier, que je porte en très haute estime. Parce que cette série est non seulement drôle mais intelligente, référentielle et documentée, divertissante et éducative. Oui, on y utilise un vocabulaire de charretiers mais l'éthique artistique de son créateur est tellement admirable car on y fait aucune concession, on y parle vrai, on y raconte du juste, on y joue avec ses tripailles. Mesdames et Messieurs, Kaamelott est une des meilleures créations françaises de l'Histoire, qu'on se le dise !

Dans un genre plus contemporain mais avec certains points communs, notamment dans la recherche artistiques de ses auteurs, les gens, sachez que je suis un mordu de la série How I Met Your Mother. Depuis six saisons, on y suit le parcours de Ted Mosby (Josh Radner) et de ses quatre meilleurs amis. Le principe de départ, le Ted de 50 balais raconte à ses marmots adolescents comment il a rencontré leur mère, qu'on a encore jamais vu en 5 saison et demi (oui, la sixième est en cours). Ça parle d'amitié, de la vie moderne, de l'amour, des relations hommes-femmes, des galères de la vie comme il en a rarement été question à la télé. Comment est-ce possible, me direz-vous, on en a fait le tour depuis belle lurette. Et ben, faut croire que non ! Les auteurs, Carter Bays et Craig Thomas, parviennent à écrire de nouvelles choses sur ces thèmes, arrivent à parler à tout le monde, développent un humour encore jamais vu, dissertent du romantisme moderne sans en avoir l'air... C'est une série géniale, drôlissime et tendre. Combien de fois ai-je pu me retrouver tout sourire, la tête penché vers la gauche en poussant un discret ronronnement de satisfaction ? Je ne saurai le dire. Mais je sais qu'à l'heure actuelle, je ne peux m'en passer. De ces histoires et surtout de ces cinq personnages récurrent, en particulier Barney Stinson (Neil Patrick Harris) à la veulerie épatante d'intelligence, et Marshall Eriksen (Jason Segel), géant au cœur tendre et à la folie doucereuse. Une série que je revois aisément les jours de déprime...

Ensuite, une série dont on commence à parler et qui va bientôt être diffusée sur nos chaînes françaises, sans doute avant ou après une émission de télé-crochet, je veux parler de Glee.
Glee, c'est un truc tout récent, tout frais et surtout tout musical ! Créer par Ryan Murphy (Mister Nip/Tuck), ce dernier est quand même loin d'être commun dans le monde de la sitcom. Dans un lycée moyen de l'Ohio, un professeur d'espagnol reprend la direction de la chorale du lycée dans le but de redorer un le blason de ce club qui passe aujourd'hui pour sacrément ringard. Les membres de ce club ? C'est la panoplie complète des archétype de toute les séries pour ados ayant existé. On y trouve le caïd, le gentil sportif un peu niais, la grosse black, le petit pédé, les pom-pom girls, la gothique, l'handicapé... Tous ceux qu'on aurait déjà pu croisé au lycée Degrassy, du côté de chez Dawson ou dans le bahut Hartley et ses cœurs à vifs (les gens né après 90 ne sauront certainement pas de quoi je parle, ben ! Tant pis !)... Mais ici, les archétypes, on joue avec, on les dézingue sans complexe. Ajouter à cela des reprises de chansons pop anglo-saxon d'aujourd'hui et d'hier en plutôt bonne synergie avec l'histoire et vous obtenez un truc détonnant, bigarré, entrainant... Du vrai bon divertissement ! Je vous recommande sincèrement de suivre la bestiole quand elle va sortir de son trou !

Beaucoup moins connu mais à tord parce que ça gagne sérieusement à être divulguer, la mini série United States of Tara. Pour ceux qui ont vu le film Juno de Jason Reitman, la série est écrite par le même auteur Diablo Cody, une nana un brin alternative qui s'est fait remarquer par un blog du feu de Dieu (que je n'ai pas encore été voir, honte sur moi !)
United..., ça parle du quotidien d'une femme atteinte d'un trouble psychologique, les personnalités multiples, qui décide d'arrêter son traitement. On suit donc le quotidien de cette femme et de sa famille, au jour le jour. On est dans un monde génial, je trouve, quand on découvre qu'on arrive à trouver des bazars aussi géniaux. C'est produit par Spielberg, c'est joué par la merveilleuse Toni Colette (la maman dans Little Miss Sunshine, entre autre) et John Corbett, (le Aidan de Sex & the City) dans le rôle de son époux, c'est culotté, c'est complètement azimuté, c'est super riche. Toni Colette arrive tout de même à jongler allègrement entre une mère de famille comme les autres, un ancien combattant du Vietnam, une maman idéale des années 50, une adolescente dévergondée avec une facilité déconcertante ! Simplement Jubilatoire ! J'attends impatiemment la troisième qui est en tournage actuellement.

Enfin, traversons l'Atlantique à nouveau et arrêtons nous chez les anglish pour découvrir la mini série Sherlock. Oui, le titre ne laisse pas de place au doute, c'est une adaptation de Conan Doyle. Une énième adaptation ? Super pas ! Ce Sherlock est retranscrit à nos jours, avec site internet, téléphone mobile et Fish n' chips. Watson (Martin Freeman, le héros de H2G2, le guide du voyageur intergalactique) est un ancien médecin militaire revenant d'Afghanistan, Sherlock (Benedict Cumberbatch) est un détective consultant de la police britannique... On croit qu'on a déjà tout vu et puis, bah, non ! Les comédiens sont simplement géniaux, la réalisation est énergique, contemporaine. L'humour est ravageur. Que demande le peuple ?! Perso, je dirais plus d'épisodes par saison. La deuxième est en tournage et la première ne compte que trois épisodes d'une heure trente environ et, comme pour tout ce qui est bon, on a envie d'en avoir davantage.

Bon, ben voilà ! Si je vous ai manqué, vous pouvez dire que là, je vous en ai donné à lire et à découvrir ! A savoir que tous ces feuilletons cathodiques sont trouvables en DVD ou en téléchargement légal sur plein de plateformes... N'hésitez pas ! Vous allez vous régaler !

En tout ça m'a fait du bien de vous écrire un petit mot...