mardi 30 mars 2010

Les pieds dans l'Olvig 01 - Critique du film "Le Temps de la kermesse est terminé" de Frédéric Chignac

Tout d'abord, petite introduction : de temps à autres, je vais me targuer d'un sens critique personnel... J'ai envie d'appeler ça Les Pieds dans l'Olvig, ça sera ou des coups de gueule ou des coups de coeur sur des livres, des albums musicaux, des spectacles, des films, des restos... Toutes sortes de trucs.

Pour cette première chronique, je me lance sur le film de Frédéric Chignac, Le Temps de la kermesse est terminé, une sorte de conte philosophique réaliste.

Au fin fond de l'Afrique noire, Alex, un blanc, est coincé dans un petit village. Le blanc est en panne de voiture. Le blanc est en panne de repère. Le blanc voit venir la panne de coeur. Attendant désespérément le coup de bol comme d'autre pourrait attendre Godot, Alex, armé de son fric et de son caractère post-colonialiste se voit devenir un cas politique, une carte chance pour la France, une opportunité d'expansion.

On est entre Céline, Beckett et Bukowski, dans ce film. Un humour noir d'une fraîcheur enthousiasmante. Sans haine ni racisme, le réalisateur crée un univers quasiment théâtral pas dénué de charme. Une mise en scène très soft, naturaliste, sans effusion. Un photo plutôt pas dégueu... Techniquement, R.A.S. Coté acteurs, on est agréablement surpris. Stéphane Guillon jouant le rôle principal, fait une vraie bonne démonstration de son jeu d'acteur tout en sobriété héroïque, Aïssa Maïga impeccable (comme toujours) dans le ni trop ni trop peu, en jeune autochtone désireuse de découvrir l'Europe... Le reste de la distribution est dans le même ton, ce qui est très agréable. Mention spéciale à Eriq Ebouanney, le lieutenant Bado, militaire un brin zélé. Ce comédien est un monolithe, un caractère impérial doué d'une finesse de jeu hallucinante. Ce type fait preuve d'un talent et d'une présence incroyables !
Un petit film dont on ne sort pas totalement indemne... Mais pour ceux qui ne supporte pas les films sans explosions tous les quart d'heure, passez votre chemin. Pour ceux en revanche qui apprécient les moments de détentes qui font un peu travailler la caboche tout de même, un seul mot : FONCEZ !

dimanche 28 mars 2010

L'Olvig en plein travail !

Histoire de présenter un peu mon travail en progression, voici quelques minutes de lecture de la pièce que j'ai écrite et que je travaille (en tout cas, au niveau de l'apprentissage du texte, bientôt les répétitions en scène)...
Le "pitch" : un jeune mec voit sa vie, par le biais de ses commodités, envahie par Michel Petrucciani... Entre schizophrénie et délire métaphysique, ce dialogue entre un jeune homme et le jazz d'un artiste se veut drôlement sombre, plein de rire jaune... Je m'y essaie, tout du moins.

tilidom.com

Vous pouvez également lire la pièce en la téléchargeant gratuitement (les droits sont protégés, donc pas de souci !) en cliquant là : La Faute à Michel - texte.pdf

Bonne écoute et/ou bonne lecture !