vendredi 14 janvier 2011

Olvig's addictions - Let's talk about TV !

Bon sang ! Voilà bien longtemps que je n'avais pas mis mon grain de sel sur mon blog... Un longue période de plus d'un mois où j'ai fait le silence radio et que je ne vous ai adressé ne serait-ce qu'une bribe d'histoire, un p'tit bout de critique, un chouillat de racontar sur mes assuétudes diverses et variées... Je m'en excuse profondément...

Donc, commençons par le commencement, comme nous sommes déjà bien avancé dans le mois de janvier, je vous souhaite une excellente année 2011, tous les meilleurs vœux possibles et imaginables, bla bla bla...

Dans le but de tenter de combler vos attentes (si attentes il y a... ça, ma foi, je ne peux faire que l'espérer !) aujourd'hui, je voulais vous parler de séries télévisuelles. Surprenant, jusqu'à maintenant, nos lucarnes hertziennes n'avaient même pas été abordées ni susurrées. Je n'avais pas encore eu l'idée de vous enquiquiner avec la bonne vieille téloche... Peut-être parce que je ne la regarde pas tant que ça, peut-être aussi parce que je la regarde souvent que d'un œil et demi et sûrement aussi parce que depuis quelques années j'ai un relan de 80's consistant à répéter frénétiquement « TELEVISION : BOÎTE A CONS ! ». A dire vrai, en règle générale, quand je la laisse allumée c'est pour avoir du bruit, un peu comme ces vieilles personnes qui veulent sentir une présence et parlent de temps à autres à Sophie Davant et PPDA, parce que, mine de rien, ils font un peu partie de la famille, les saligauds ! Mais quand je me décide à mater ZE TIVI c'est pour des trucs qui me plaisent vraiment. En l'occurrence, je suis un dingue de séries.

En conséquence, parlons peu mais parlons bien, laissez moi, les gens, vous taper la discute sur cinq séries dont je suis réellement fou.




D'abord, les deux très très connues du lot.
La première : Kaamelott, écrite, réalisé et mis en musique par Monsieur Alexandre Astier. Tout le monde à au moins entendu parlé de la chose en question. En gros en 6 saisons, on suit une master class humoristique (mais pas que !) sur le mythe Arthurien, Merlin, la Table ronde, le Saint Graal, tout le tremblement. On colle aux culs du roi Arthur, la reine Guenièvre, Les Seigneurs Lancelot, Perceval, Gauvain et la clique entière sous un angle familio-historique ultra débridé. Les personnages parlent comme s'ils avaient créer le style Michel Audiard avant l'heure, s'avèrent ou de gros mythomanes ou des faignasses patentées et nous font vivre leurs (més)aventures à travers le Royaume de Bretagne et au-delà...
Beaucoup de gens ont décroché à la troisième saison, sous prétexte que la séries prenait un tournant plus sérieux, moins drôle, plus sombre. Parce qu'un divertissement, ça ne doit pas prendre la tête à 20h, alors qu'on vient de s'enfiler nos heures de boulot, qu'on a eu du mal à torcher les gosses et qu'on est déjà soûlé que le chien commence à réclamer sa promenade alors bon, les jérémiades, ça va bien deux minutes, bordel ! Que nenni, en ce qui me concerne. Parce tout l'intérêt de la série réside là, au fait que ce ne soit pas qu'un divertissement con-con mais un véritable projet artistique que Monsieur Astier, que je porte en très haute estime. Parce que cette série est non seulement drôle mais intelligente, référentielle et documentée, divertissante et éducative. Oui, on y utilise un vocabulaire de charretiers mais l'éthique artistique de son créateur est tellement admirable car on y fait aucune concession, on y parle vrai, on y raconte du juste, on y joue avec ses tripailles. Mesdames et Messieurs, Kaamelott est une des meilleures créations françaises de l'Histoire, qu'on se le dise !

Dans un genre plus contemporain mais avec certains points communs, notamment dans la recherche artistiques de ses auteurs, les gens, sachez que je suis un mordu de la série How I Met Your Mother. Depuis six saisons, on y suit le parcours de Ted Mosby (Josh Radner) et de ses quatre meilleurs amis. Le principe de départ, le Ted de 50 balais raconte à ses marmots adolescents comment il a rencontré leur mère, qu'on a encore jamais vu en 5 saison et demi (oui, la sixième est en cours). Ça parle d'amitié, de la vie moderne, de l'amour, des relations hommes-femmes, des galères de la vie comme il en a rarement été question à la télé. Comment est-ce possible, me direz-vous, on en a fait le tour depuis belle lurette. Et ben, faut croire que non ! Les auteurs, Carter Bays et Craig Thomas, parviennent à écrire de nouvelles choses sur ces thèmes, arrivent à parler à tout le monde, développent un humour encore jamais vu, dissertent du romantisme moderne sans en avoir l'air... C'est une série géniale, drôlissime et tendre. Combien de fois ai-je pu me retrouver tout sourire, la tête penché vers la gauche en poussant un discret ronronnement de satisfaction ? Je ne saurai le dire. Mais je sais qu'à l'heure actuelle, je ne peux m'en passer. De ces histoires et surtout de ces cinq personnages récurrent, en particulier Barney Stinson (Neil Patrick Harris) à la veulerie épatante d'intelligence, et Marshall Eriksen (Jason Segel), géant au cœur tendre et à la folie doucereuse. Une série que je revois aisément les jours de déprime...

Ensuite, une série dont on commence à parler et qui va bientôt être diffusée sur nos chaînes françaises, sans doute avant ou après une émission de télé-crochet, je veux parler de Glee.
Glee, c'est un truc tout récent, tout frais et surtout tout musical ! Créer par Ryan Murphy (Mister Nip/Tuck), ce dernier est quand même loin d'être commun dans le monde de la sitcom. Dans un lycée moyen de l'Ohio, un professeur d'espagnol reprend la direction de la chorale du lycée dans le but de redorer un le blason de ce club qui passe aujourd'hui pour sacrément ringard. Les membres de ce club ? C'est la panoplie complète des archétype de toute les séries pour ados ayant existé. On y trouve le caïd, le gentil sportif un peu niais, la grosse black, le petit pédé, les pom-pom girls, la gothique, l'handicapé... Tous ceux qu'on aurait déjà pu croisé au lycée Degrassy, du côté de chez Dawson ou dans le bahut Hartley et ses cœurs à vifs (les gens né après 90 ne sauront certainement pas de quoi je parle, ben ! Tant pis !)... Mais ici, les archétypes, on joue avec, on les dézingue sans complexe. Ajouter à cela des reprises de chansons pop anglo-saxon d'aujourd'hui et d'hier en plutôt bonne synergie avec l'histoire et vous obtenez un truc détonnant, bigarré, entrainant... Du vrai bon divertissement ! Je vous recommande sincèrement de suivre la bestiole quand elle va sortir de son trou !

Beaucoup moins connu mais à tord parce que ça gagne sérieusement à être divulguer, la mini série United States of Tara. Pour ceux qui ont vu le film Juno de Jason Reitman, la série est écrite par le même auteur Diablo Cody, une nana un brin alternative qui s'est fait remarquer par un blog du feu de Dieu (que je n'ai pas encore été voir, honte sur moi !)
United..., ça parle du quotidien d'une femme atteinte d'un trouble psychologique, les personnalités multiples, qui décide d'arrêter son traitement. On suit donc le quotidien de cette femme et de sa famille, au jour le jour. On est dans un monde génial, je trouve, quand on découvre qu'on arrive à trouver des bazars aussi géniaux. C'est produit par Spielberg, c'est joué par la merveilleuse Toni Colette (la maman dans Little Miss Sunshine, entre autre) et John Corbett, (le Aidan de Sex & the City) dans le rôle de son époux, c'est culotté, c'est complètement azimuté, c'est super riche. Toni Colette arrive tout de même à jongler allègrement entre une mère de famille comme les autres, un ancien combattant du Vietnam, une maman idéale des années 50, une adolescente dévergondée avec une facilité déconcertante ! Simplement Jubilatoire ! J'attends impatiemment la troisième qui est en tournage actuellement.

Enfin, traversons l'Atlantique à nouveau et arrêtons nous chez les anglish pour découvrir la mini série Sherlock. Oui, le titre ne laisse pas de place au doute, c'est une adaptation de Conan Doyle. Une énième adaptation ? Super pas ! Ce Sherlock est retranscrit à nos jours, avec site internet, téléphone mobile et Fish n' chips. Watson (Martin Freeman, le héros de H2G2, le guide du voyageur intergalactique) est un ancien médecin militaire revenant d'Afghanistan, Sherlock (Benedict Cumberbatch) est un détective consultant de la police britannique... On croit qu'on a déjà tout vu et puis, bah, non ! Les comédiens sont simplement géniaux, la réalisation est énergique, contemporaine. L'humour est ravageur. Que demande le peuple ?! Perso, je dirais plus d'épisodes par saison. La deuxième est en tournage et la première ne compte que trois épisodes d'une heure trente environ et, comme pour tout ce qui est bon, on a envie d'en avoir davantage.

Bon, ben voilà ! Si je vous ai manqué, vous pouvez dire que là, je vous en ai donné à lire et à découvrir ! A savoir que tous ces feuilletons cathodiques sont trouvables en DVD ou en téléchargement légal sur plein de plateformes... N'hésitez pas ! Vous allez vous régaler !

En tout ça m'a fait du bien de vous écrire un petit mot...  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire