vendredi 10 août 2012

Olvig a lu... Univerne, t.1- Paname

Voilà bien longtemps que je ne prenais plus le temps de relire, le retour dans ma vie des transports en commun dans ma vie me permet de revenir à cette heureuse sale habitude. Cela me permet également de me préparer à la rédaction de mon second livre et premier roman. En effet comme je souhaite me plonger dans cet univers formidable qu'est la SF, je me bourre la tête de narration fantastiques en tous genres de façon a mieux comprendre et digérer le genre pour finalement mieux me l'approprier. Ainsi, afin de ne pas faire cet exercice inutilement, je vais autant que possible rédiger un article critique pour chaque nouvelle lecture.

Comme on dit dans les milieux autorisés, le plus important dans un voyage, ce n'est pas la destination, c'est le chemin. C'est donc lors d'une pérégrination autoroutière de 7 longues heures que j'ai pu lire (entre autres livres) le premier tome de la série Univerne, créée par le rémois Jean-David Morvan, auteur de grand talent, et Nesmo, pseudo somme toute assez évocateur quand on se veut réalisateur d'un BD adapté de l'univers de monsieur Jules Verne.
Pour commencer, je dois préciser que j'ai de Verne une connaissance vague et génerale, la même qu'un peu tout le monde. Les films adaptés de ses oeuvres, j'ai lu 20 milles lieues sous les mer quand j'étais ado, j'ai  vu une adaptation animé de Michel Strogoff durant le Club Dorothée... La culture de Monsieur Tout-Le-Monde, quoi.
Quand je me suis plongé dans la lecture de cette BD, je me suis donc laissé porter tel le voyageur forcément passif dans un train narratif. Du moins c'est ce que j'espérais. Pour un premier tome de série on nous propose certes un monde haut en couleur, une sorte de monde parallèle, bêtement et simplement un uchronie plutôt alléchante qui se complexifie très rapidement et qui réclame pas mal d'attention et de culture au lecteur. Rapidement, l'histoire, Verne n'a jamais pu devenir l'auteur que l'on sait donc plutôt que d'être un inventeur il va imposer ses idées et modifier notre monde tel que nous le connaissions, par le prisme d'une héroïne à la fois 1900 et futuriste. J'ai vite été charmé par cette idée et j'ai tout de suite adhéré au graphisme utilisé pour celui-ci mais rapidement je fus quelque peu désappointé. En effet, j'avoue avoir été gêné par les quelques fautes d'orthographes laissées sans raison ainsi que par l'emberlificotage chronologique qu'on nous conte et qui semble brouillon au possible.
Morvan est un auteur très en accord avec le genre du manga, de ce fait, Univerne en hérite un véritable sens de l'action et du rythme qui tient le lecteur alerte. De même, on ne peut qu'apprécier les dessins de Nesmo qui révèle un vrai style personnel, une identité graphique et une réelle maîtrise de son art. Je regrette juste de ne pas avoir... compris l'histoire pleinement. On m'a trop emmené dans plein de trucs différents et un brin illogique pour que je puisse trouver cela cohérent. Mais j'avoue avoir trouver cela suffisamment intrigant pour que cela suscite mon intérêt...
Finalement, Paname fut un premier tome assez classique pour le genre du fait qu'il présente bien les personnage principaux et l'univers dans lequel ils évoluent. Néanmoins j'ai retenu la leçon : Des caractères de suite identifiable comme étant les principaux, des caractères fortement forgé... Une situation initiale originale et marquante... Ce sont des éléments capitaux pour un début de narration, mais... Surveiller la cohérence de la chronologie est un point extrêmement important pour préserver l'essence du début d'un récit !

Dans toute lecture, il y a une règle à retenir pour le narrateur débutant !

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