samedi 2 avril 2011

Les Pieds dans l'Olvig 17 - Sucker Punch et autres tempêtes dans un verre d'eau classouille !

Et ben dites donc ! Que de silence de ma part ! Et que de temps perdu à me plaindre tout seul dans mon coin : « Mais bon sang de nom de nom ! Quand c'est qu'c'est que j'vais me mettre à un nouvel article, Nom de Zeus, comme dirait Doc Brown ! »
Ben ouais mais y a des fois où faut prendre du temps pour découvrir les choses, pour les aimer, pour respirer, tout bêtement !
Et côté respiration, voilà trois-quatre jours que je me prends des petites rafales un brin frisquettes mais tellement jouissives que bon ! Du coup, je me sors les doigts du... cahier de notes (bande de scatologues, franchement !) et je cause de mes coups de cœur du moment.

D'abord, une grosse bourrasque bien médiatisée, bien budgétée, un bon vieux blockbuster qui se trouve être super bien foutue et un vrai régal : Sucker Punch de Mister Zack « 300 » « Watchmen » Snyder ! Alors j'en entend certain hurler à la trahison : « Quoi, Olvig, cet amateur de film d'auteur intello et arty qui fait de la lèche à un gros bonnet du film d'action amerloque ! Quel scandale !... » J'en passe des vertes et des quasi-gâtées ! Mais le fait est que je me rend compte qu'on a tendance à dénigrer, à tord, le Snyder ! Dans certains cercle ayatollah de la culture populo, les films du bonhomme sont considérer comme trop flashy bling bling pour être honnête ! Avec son quatrième film, Sucker Punch, le réal persiste et signe : ce type veut raconter des histoires de telle façon que le spectateur en ai pour son pognon ! Sucker Punch ça parle de belle gonzesse qui se bastonne, de monde fantasques, le sexe et de violence mêlée mais tout cela n'est pas vain. C'est du beau, du pas chiant, du loin d'être con. C'est une certaine vision du féminisme, un certain point de vue sur ce qu'est la liberté. Certain diront que c'est de la philosophie de comptoir, du conte pour adolescent pubert ! Et ben je m'en fous ! Moi ce film, je l'ai kiffé. Ça m'a écarquillé les mirettes et aéré la tête. Pour couronner le tout, la zik est bien branlé et s'accorde super bien avec l'univers. J'en demandais pas plus et pourtant j'en ai eu un peu davantage avec une vraie vision d'auteur où le moindre plan semble réfléchi ! Pour le coup, les détracteurs de Zack Snider, je leur dis un gros « M... ! » et je vous conseille d'aller prendre votre panard en salle ! 10,20€ bien dépensés ! Na !

Ensuite, je me suis laissé porté par une brise bien connue sur mon petit bonhomme de chemin, un livre ! Ce n'est pas un bouquin sorti ces derniers jours mais je l'avais acheté il y a quelques semaines et je ne l'ai lu que là, sur le tard. Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret, signé Sibylline, Capucine et Jérôme d'Aviau, chez Étincelle. Sous ses airs de livre illustré pour enfant autour d'un voyage initiatique d'un drôle de p'tit truc, Alphonse Tabouret donc, où celui-ci découvre le monde et la vie, ce bouquin est un vraie fable philosophique au ton moderne et léger portée par un dessin simple et original, une esthétique surprenante et touchante. Le genre de bouquin que vous ne pourrez pas vous empêcher de relire et de vous le refiler de parent à enfant, d'ami à poto. Plus fort et vrai qu'un Petit Prince ou qu'un Jonathan Livingston le goeland ! Du sourire en barre, que c'est c'te tiot machin !

Et puis aujourd'hui, en balade chez mon disquaire de gros, coup de zéphyr ! Un vent sec et chaud au coin de la nuque. Dans les allées, on diffusait un album que j'écoute en boucle depuis. No Witch de The Cave Singers chez Jagjaguwar. Ce groupe américain de Seattle existe depuis 2007 mais je ne l'ai découvert que cet aprèm ! Honte à moi mais mieux vaut tard...! Il s'agit d'un folk rock énergique du genre de celui qui nous fait passer des centaines de kilomètres de bitume comme un rien. Ça raccroche un peu aux entournures, ça éraille, ça fait tanguer la tronche et bredouiller du yaourt ! A écouter à fond sans modération !

Après toute cette ventilation, va falloir que je reste un peu au chaud histoire d'éviter la bronchite mais jamais maladie ne me paraîtrai plus enthousiasmante !

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